Françaises, Français,
cher(e)s compatriotes,
chères Cinévalléennes, chers Cinévalléens,
Puisque l'heure est aux discours et à l'autocongratulation hollywodienne,
profitons-en pour dire tout le bien que nous pensons de Cinévallée !
En effet, poursuivant un remarquable effort de programmation qui répond
à une demande sans cesse confirmée par les sondages, Cinévallée
vous invite jeudi prochain 8 mars (c'est le 2° jeudi du mois)
à 20h 30 au foyer de Juzet à un grand meeting convivial consacré à
ANTONIO DAS MORTES, du brésilien Glauber ROCHA.
Faites-le savoir autour de vous : c'est la meilleure façon de faire vivre Cinévallée.
Vive le cinéma, vive Cinévallée !!!!
.... et à Jeudi,
Roger
cher(e)s compatriotes,
chères Cinévalléennes, chers Cinévalléens,
Puisque l'heure est aux discours et à l'autocongratulation hollywodienne,
profitons-en pour dire tout le bien que nous pensons de Cinévallée !
En effet, poursuivant un remarquable effort de programmation qui répond
à une demande sans cesse confirmée par les sondages, Cinévallée
vous invite jeudi prochain 8 mars (c'est le 2° jeudi du mois)
à 20h 30 au foyer de Juzet à un grand meeting convivial consacré à
ANTONIO DAS MORTES, du brésilien Glauber ROCHA.
Faites-le savoir autour de vous : c'est la meilleure façon de faire vivre Cinévallée.
Vive le cinéma, vive Cinévallée !!!!
.... et à Jeudi,
Roger
Antonio das Mortes, film de GLOGER ROCHA
Brésil, 1969
Antonio
das Mortes
est une sorte de mercenaire engagé par de riches propriétaires du
Sertao pour étouffer les mouvements de révolte des beatos, les
paysans pauvres exploités, et tuer les chefs des bandes armées qui
les défendent, les cangaceiros. Il tue leur chef, Lampiao, puis son
remplaçant Coirana. Mais il comprend alors qu'il se sent à sa place
du côté des opprimés… « Il me faut trouver un autre ennemi pour
donner un sens à ma vie » dit alors Antonio das Mortes…
Le
film est une sorte de conte mystique tourné avec « les moyens du
bord » et un souci affiché de misérabilisme qu'on retrouvera dans
tout le « cinema novo » brésilien des années 60. Le
« cinéma novo » fait des films tristes et désespérés
à dessein : ayant posé que la seule alternative possible en
réponse à la pauvreté extrême et à la faim est la violence,
c’est un cinéma violent, mais sans ostentation. Glauber Rocha
disait de son film qu’il était « l’anti-Citizen
Kane...
l’Alexandre
Nevski du
sertao, l’opéra global inspiré par les leçons d’Eisenstein... »
C’est donc un film qui dérange, dans le fond et dans la forme.
Retrouvez sur le forum de Cinévallée
, la bibliographie de Glauber Rocha,
une analyse critique, des extraits d'un entretien ainsi que la légende des "cangaceiros".
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